Écrire à partir de l'image (texte #2)
(Vous aurez compris la consigne qui consiste à écrire à partir d'un support)
Les girofards continuent d’échanger leur rôle. Bleu, rouge, bleu, rouge, rouge, bleu… Tellement vite que ça donne un horrible mal de crâne. Des uniformes continuent d’arriver en courant sans même savoir que le travail a déjà été fait. Les rubans jaunes coupent l’accès aux piétons avec un gros « interdit » imprimé sur celui-ci. De simples morceaux de plastiques jaunes empêchent les trop curieux d’avancer. Enfin, un homme sort de la maison en quarantaine, menotté avec la capuche sur la tête. On ne peut même pas distinguer son visage avec cette pluie battante qui vous voile la vue. L’homme continue d’avancer avec des uniformes de chaque côté et au fond de lui, il hurle. Il hurle, il frappe, il tue, il massacre, il se défoule, il crie de rage, d’impuissance, de tristesse et d’injustice de cette arrestation qui n’est pas la sienne. Depuis quand venons nous arrêter les sauveteurs ? Depuis quand allons nous en prison lorsque nous sauvons quelqu’un ? Cette femme avec son sac, il n’a pas aidé le meurtrier à la tuer, si ? Il est juste arrivé en courant pour l’aider, même si son cœur avait arrêté de battre pendant que le meurtrier, lâche, prenait ses jambes à son coup. Mais bon, les caméras ont filmés ce qu’elles voulaient et les enquêteur en ont déduit ce qu’ils ont voulut. C’est fou que ça peut changer les avis un casier remplis. L’innocent continue d’avancer et manque de tomber à cause de la pluie et de ses jambes tremblantes. Le meurtrier, dans sa tête, il l’avait tué au moins dix fois et avec des techniques différentes à chaque fois. C’est vrai quoi, c’est de sa faute s’il va en prison non ? La pluie continuait de tomber, ses vêtements étaient trempés et si vous aviez une bonne vue, vous auriez vue ses larmes de désespoir couler.
L’homme fut forcé d’entrer dans une voiture. Les girofards continuent d’échanger leur rôles en s’éloignant. Bleu, rouge, bleu, rouge, rouge, bleu… Tellement vite que ça vous donne un horrible mal de crâne…